MOINHO DE VENTO TIPO SESIMBRA
COUPE & FONCTIONNEMENT CORTE & FUNCIONAMENTO
… Il suffit de placer un crochet à la coiffe et l'autre dans une des fixations du mur puis de faire tourner le cabestan pour enrouler
la corde qui entraîne le mouvement de la coiffe dans le sens de l'enroulement de la corde …
... É suficiente colocar um gancho ao cabeça e o outro em uma das fixações do muro seguidamente de fazer girar o sarilho para
enrolar a corda que provoca o movimento da cabeça no sentido de enrolamento da corda...
A l’intérieur du moulin d’Aljustrel.
(40 km au sud-ouest de Beja)
Dentro do moinho de Aljustrel.
(40 Km ao sudoeste de Beja)
FONCTIONNEMENT
D’UN MOULIN A VENT PORTUGAIS TYPE “SESIMBRA”
Captation de l'énergie du vent
Ouverture des voiles
Les 4 voiles doivent être ouvertes (déroulées des mâts) avec les vergues en dehors du sens du vent, par sécurité et pour manœuvrer plus efficacement.
La "voile est lâchée" en fonction de la force du vent. Par vent fort la voile reste un peu enroulée sur la vergue, par vent faible elle est totalement déroulée.
Mise au vent de la coiffe (tête)
Après avoir ouvert les voiles, on tourne la "coiffe" (tête) de l'intérieur du moulin à l'aide du système de mise au vent "sarilho", de manière à ce qu'il soit dirigé dans le sens du vent. Celui-ci est indiqué à l'intérieur du moulin par une réplique de la girouette installée dans le haut de la coiffe ("Roue de point").
La coiffe est un cône basique soutenu par des roulettes guidées sur le haut de la maçonnerie cylindrique qui constitue le moulin.
L'anneau de la coiffe où sont insérées les roulettes se nomme "sablière de bois". La gouttière où elles circulent située sur le dessus du mur du moulin se nomme "sablière de pierre".
Quand l'arbre moteur est placé au vent, on "verrouille le moulin", en amarrant la coiffe aux murs à travers deux cordes très épaisses, installées dans les côtés opposés.
Ces cordes sont roulées sur une barre en bois nommée "pont" et, au mur, elles sont fixées avec un crochet à un anneau de fer nommé "hirondeau".
Les roues sont en bois d'yeuse (chêne vert) pour une résistance maximum.
Le meunier est en permanence attentif aux éventuels changements de sens du vent, visibles notamment à travers la girouette, mais aussi au battement des voiles, pour en guider l'arbre moteur face au vent.
Transmission de la force reçue dans les voiles jusqu'à la meule
Le "rouet", en tournant, entraîne la lanterne" qui à son tour met en mouvement la meule du dessus "courante".
Arrêt du moulin
On arrête le moulin en le plaçant en sens opposé de sa position de travail au vent.
Les vergues doivent être attachées avec une corde fixée, du côté opposé, à des anneaux scellés dans le sol, tout autour du moulin, de manière qu'elles restent bien positionnées. Alors on replie les voiles en les roulant autour des verges, bien serrées pour empêcher le vent et la pluie d'y pénétrer.
Mouture de la Céréale
La céréale est placée dans la trémie, de laquelle elle tombe dans l'oeil de la meule, à travers la goulotte que le trembleur fait vibrer.
Cette vibration est réglée au moyen de poids appliqués sur une traverse en bois clouée par un bout au trembleur.
Le trembleur se doit de résister à l'usure provoquée par le frottement sur le dessus de la meule. Il est fait en bois d'olivier sauvage, huileux, qu'on appelle "zambujeiro".
La meule du dessus s'appelle "corredoura", sa rotation sur celle du dessous, fixe, nommée "poiso", produit la farine qui est acheminée par les …?… ("cambeiros") vers un espace où elle tombe protégée par un tissu nommé "panal".
La farine, est ensuite canalisée à travers un tuyau vers le blutoir, qui est actionné par le même mécanisme que celui qui fait tourner la meule.
Dans ce blutoir, en séparant la farine brute du son, on obtient finalement la farine à pain. C'est celle-ci qui sera livrée à notre boulanger.
Traduction :MSA - Adaptation des termes spécifiques portugais en utilisant les termes techniques français.
D’UN MOULIN A VENT PORTUGAIS TYPE “SESIMBRA”
Captation de l'énergie du vent
Ouverture des voiles
Les 4 voiles doivent être ouvertes (déroulées des mâts) avec les vergues en dehors du sens du vent, par sécurité et pour manœuvrer plus efficacement.
La "voile est lâchée" en fonction de la force du vent. Par vent fort la voile reste un peu enroulée sur la vergue, par vent faible elle est totalement déroulée.
Mise au vent de la coiffe (tête)
Après avoir ouvert les voiles, on tourne la "coiffe" (tête) de l'intérieur du moulin à l'aide du système de mise au vent "sarilho", de manière à ce qu'il soit dirigé dans le sens du vent. Celui-ci est indiqué à l'intérieur du moulin par une réplique de la girouette installée dans le haut de la coiffe ("Roue de point").
La coiffe est un cône basique soutenu par des roulettes guidées sur le haut de la maçonnerie cylindrique qui constitue le moulin.
L'anneau de la coiffe où sont insérées les roulettes se nomme "sablière de bois". La gouttière où elles circulent située sur le dessus du mur du moulin se nomme "sablière de pierre".
Quand l'arbre moteur est placé au vent, on "verrouille le moulin", en amarrant la coiffe aux murs à travers deux cordes très épaisses, installées dans les côtés opposés.
Ces cordes sont roulées sur une barre en bois nommée "pont" et, au mur, elles sont fixées avec un crochet à un anneau de fer nommé "hirondeau".
Les roues sont en bois d'yeuse (chêne vert) pour une résistance maximum.
Le meunier est en permanence attentif aux éventuels changements de sens du vent, visibles notamment à travers la girouette, mais aussi au battement des voiles, pour en guider l'arbre moteur face au vent.
Transmission de la force reçue dans les voiles jusqu'à la meule
Le "rouet", en tournant, entraîne la lanterne" qui à son tour met en mouvement la meule du dessus "courante".
Arrêt du moulin
On arrête le moulin en le plaçant en sens opposé de sa position de travail au vent.
Les vergues doivent être attachées avec une corde fixée, du côté opposé, à des anneaux scellés dans le sol, tout autour du moulin, de manière qu'elles restent bien positionnées. Alors on replie les voiles en les roulant autour des verges, bien serrées pour empêcher le vent et la pluie d'y pénétrer.
Mouture de la Céréale
La céréale est placée dans la trémie, de laquelle elle tombe dans l'oeil de la meule, à travers la goulotte que le trembleur fait vibrer.
Cette vibration est réglée au moyen de poids appliqués sur une traverse en bois clouée par un bout au trembleur.
Le trembleur se doit de résister à l'usure provoquée par le frottement sur le dessus de la meule. Il est fait en bois d'olivier sauvage, huileux, qu'on appelle "zambujeiro".
La meule du dessus s'appelle "corredoura", sa rotation sur celle du dessous, fixe, nommée "poiso", produit la farine qui est acheminée par les …?… ("cambeiros") vers un espace où elle tombe protégée par un tissu nommé "panal".
La farine, est ensuite canalisée à travers un tuyau vers le blutoir, qui est actionné par le même mécanisme que celui qui fait tourner la meule.
Dans ce blutoir, en séparant la farine brute du son, on obtient finalement la farine à pain. C'est celle-ci qui sera livrée à notre boulanger.
Traduction :MSA - Adaptation des termes spécifiques portugais en utilisant les termes techniques français.
FUNCIONAMENTO
DE UM MOINHO DE VENTO PORTUGÊS TIPO “SESIMBRA”
Captação da energia do vento
Abertura das velas
As 4 velas devem ser abertas (desenroladas das varas) com o mastro fora do sentido do vento, por motivos de segurança e de operacionalidade.
O “pano é largado” conforme a força do vento. Isto é, como a vela está enrolada na vara, abre-se mais a vela se a intensidade do vento for menor.
Girar do teto (ou capelo)
Após as velas estarem abertas, gira-se o “capêlo” (sinónimo de teto), através do sarilho no interior do moinho, de modo a que o mastro fique orientado no sentido do vento. O sentido do vento é indicado no interior do moinho pela seta do catavento instalado no topo do teto (“Roda de ponto”).
O capelo é basicamente um cone assente em rodas sobre o cilindro que constitui a parede circular do moinho. O anel onde estão inseridas essas rodas do capelo denomina-se “frechal de madeira” e o outro anel onde estas correm numa calha sobre o topo da parede do moinho denomina-se “frechal de pedra”.
Quando o mastro estiver no sentido do vento, “prende-se o moinho”, amarrando-se o capelo à parede através de duas cordas muito grossas, instaladas em lados opostos.
Estas cordas, no capelo, estão enroladas numa trave de madeira denominada “ponte” e, na parede, fixadas com um gancho a uma argola de ferro denominada “andorinho”.
As rodas são de madeira de azinheira pela resistência necessária.
O moleiro tem que estar atento às eventuais mudanças do sentido do vento, visíveis nomeadamente através do catavento, mas também do bater das velas com o vento, e vai orientando o mastro em conformidade.
Transmissão da força recebida nas velas até à mó
A “entrosga”, roda dentada, tendo por eixo o mastro, ao girar faz rodar o “carrete” que por sua vez faz mover a mó-de-cima, ou “corredoura”.
Parar o moinho
Para-se o moinho tirando-o do vento, numa operação oposta à quando se o colocou a trabalhar. As varas podem ser “caçadas”
com uma corda ligada, no lado oposto, a um ponto fixo no exterior, em volta do moinho, de modo a que fiquem seguramente paradas, e procede-se então ao “arrear do pano”, enrolando-se a vela na vara.
Moagem do Cereal
O cereal é colocado primeiro no “tégão”, do qual cai no olho da mó,ao correr através da “quelha” que o “cadêlo” faz vibrar.
Esta vibração é regulada por meio de pesos aplicados sobre uma travessa de madeira pregada por uma ponta ao cadêlo.
O cadêlo para resistir ao desgaste provocado pelo girar da mó deve ser de uma madeira oleosa, usando-se a de zambujeiro.
A mó de cima, a “corredoura”, ao girar sobre a debaixo, fixa, denominada “poiso”, origina a farinha que é encaminha pelos “cambeiros” para um espaço onde cai sob a protecção do pano denominado “panal”.
A farinha, ao cair, é então canalizada através de um tubo para a peneira, a qual é accionada pela mesma força que faz girar a mó.
Nesta peneira, obtém-se finalmente a farinha a panificar, separando-se a farinha do farelo e ensacando-se a farinha que irá para a nossa padaria.
source : http://www.moinhosvivos.com/
DE UM MOINHO DE VENTO PORTUGÊS TIPO “SESIMBRA”
Captação da energia do vento
Abertura das velas
As 4 velas devem ser abertas (desenroladas das varas) com o mastro fora do sentido do vento, por motivos de segurança e de operacionalidade.
O “pano é largado” conforme a força do vento. Isto é, como a vela está enrolada na vara, abre-se mais a vela se a intensidade do vento for menor.
Girar do teto (ou capelo)
Após as velas estarem abertas, gira-se o “capêlo” (sinónimo de teto), através do sarilho no interior do moinho, de modo a que o mastro fique orientado no sentido do vento. O sentido do vento é indicado no interior do moinho pela seta do catavento instalado no topo do teto (“Roda de ponto”).
O capelo é basicamente um cone assente em rodas sobre o cilindro que constitui a parede circular do moinho. O anel onde estão inseridas essas rodas do capelo denomina-se “frechal de madeira” e o outro anel onde estas correm numa calha sobre o topo da parede do moinho denomina-se “frechal de pedra”.
Quando o mastro estiver no sentido do vento, “prende-se o moinho”, amarrando-se o capelo à parede através de duas cordas muito grossas, instaladas em lados opostos.
Estas cordas, no capelo, estão enroladas numa trave de madeira denominada “ponte” e, na parede, fixadas com um gancho a uma argola de ferro denominada “andorinho”.
As rodas são de madeira de azinheira pela resistência necessária.
O moleiro tem que estar atento às eventuais mudanças do sentido do vento, visíveis nomeadamente através do catavento, mas também do bater das velas com o vento, e vai orientando o mastro em conformidade.
Transmissão da força recebida nas velas até à mó
A “entrosga”, roda dentada, tendo por eixo o mastro, ao girar faz rodar o “carrete” que por sua vez faz mover a mó-de-cima, ou “corredoura”.
Parar o moinho
Para-se o moinho tirando-o do vento, numa operação oposta à quando se o colocou a trabalhar. As varas podem ser “caçadas”
com uma corda ligada, no lado oposto, a um ponto fixo no exterior, em volta do moinho, de modo a que fiquem seguramente paradas, e procede-se então ao “arrear do pano”, enrolando-se a vela na vara.
Moagem do Cereal
O cereal é colocado primeiro no “tégão”, do qual cai no olho da mó,ao correr através da “quelha” que o “cadêlo” faz vibrar.
Esta vibração é regulada por meio de pesos aplicados sobre uma travessa de madeira pregada por uma ponta ao cadêlo.
O cadêlo para resistir ao desgaste provocado pelo girar da mó deve ser de uma madeira oleosa, usando-se a de zambujeiro.
A mó de cima, a “corredoura”, ao girar sobre a debaixo, fixa, denominada “poiso”, origina a farinha que é encaminha pelos “cambeiros” para um espaço onde cai sob a protecção do pano denominado “panal”.
A farinha, ao cair, é então canalizada através de um tubo para a peneira, a qual é accionada pela mesma força que faz girar a mó.
Nesta peneira, obtém-se finalmente a farinha a panificar, separando-se a farinha do farelo e ensacando-se a farinha que irá para a nossa padaria.
source : http://www.moinhosvivos.com/