Les moulins à grain, de rivière, de l'Alentejo
sont à roue horizontale à cuillers, dits de “Rodizio”
La représentation la plus ancienne connue qui fait allusion à un moulin à eau à roue horizontale, est une épigramme de Antipratos de Thessalonique, dont la date est présumée à 85 av.JC.
Toutefois, d'autres représentations, notamment archéologiques, évoquent l'existence de ce système de moulin au Danemark dans le premier siècle avant JC, également mentionné dans un poème Chinois de l'an 31 de notre ère.
Le monde romain possédait déjà la technique de la meunerie.
La majorité des moulins occitans français sont à roue horizontale.
Le moulin à roue hydraulique verticale, est signalé pour la première fois dans un ouvrage de Vitruve, architecte militaire de cette période, dans son “De Architectura libri decem” datant de l'an 25 av.JC.
La roue horizontale - à cuillers - est appelée “rodizio”. Elle se compose d'une série de volets disposés radialement, qui reçoivent la poussée du jet d'eau qui les frappe. La diffusion de ce type de dispositifs hydrauliques a été très rapide dans toute l'Europe, à cause du grand nombre et des caractéristiques des cours d'eau facilitant leur implantation.
L'alimentation en eau se faisait grâce à la retenue créée par une imposante digue de la largeur de la rivière et de 3 à 4 m de hauteur, déviée sur un bief servant à alimenter la roue du moulin située en contre-bas à travers une canalisation.
À l'époque médiévale, la possession d'un moulin était surtout le privilège des seigneurs féodaux, qui exigeaient de lourds impôts à ceux qui les utilisaient. L'augmentation de la culture des céréales par les petites collectivités rurales, a conduit à l'extension croissante des moulins à eau à roue horizontale.
Au Portugal, l'introduction des moulins à eau est certainement due aux Romains, appelés moulins “roda horizontal ou rodizio”, ils sont le plus souvent construits dans les régions du nord du pays. En 1968 et selon l'auteur Jorge Dias, au Portugal il existait environ 3.000 moulins à vent encore en fonctionnement, et environ 7.000 à eau dont 5000 d'entre eux étaient à roue à aube horizontale de type "rodizio".
Certaines infos ont été trouvées sur le site : MOINHOS DE PORTUGAL (traduction MSA)
8 - Moinhos da Rasquinha - Rive droite Guadiana
Azenhas ou Moinhos de água, de Rodízio
O registo mais antigo que se conhece e que alude ao moinho de água de roda horizontal, encontra-se num epigrama de Antipratos de Salónica, o qual se presume date de 85 a.C.
Contudo, existem outros registos, nomeadamente arqueológicos, os quais apontam para a existência deste sistema na Dinamarca no século I a.C., e mencionado num poema na China do ano 31 da nossa era. Já relativamente ao moinho de água de roda vertical, é pela primeira vez mencionado por Vitrúvio numa obra datada de 25 a.C.
A roda horizontal à qual se chama rodízio, é composta por um conjunto de palas dispostas radialmente, as quais recebem a impulsão do jacto de água que nelas bate. A difusão deste tipo de engenhos hidráulicos foi muito rápida por toda a Europa, devido à profusão e características dos cursos de água aí existentes.
Na época medieval a sua posse era essencialmente um privilégio dos senhores feudais, os quais cobravam pesados impostos a quem os utilizasse. O aumento da cultura dos cereais por parte de pequenas comunidades rurais, levou à crescente expansão principalmente dos moinhos de roda horizontal ou rodízio.
Em Portugal, a introdução dos moinhos de água deve-se presumivelmente aos Romanos, sendo o moinho de rodízio aquele que mais se difundiu, principalmente nas regiões do norte do país. A sua utilização subsistiu até aos nossos dias e segundo o autor Jorge Dias, existiriam em Portugal no ano de 1968, cerca de 10.000 moinhos ainda em actividade, dos quais aproximadamente 7.000 seriam de água e destes 5.000 seriam de rodízio.